Les cours du matin à savoir économie et culture et religion des peuples à travers le monde étaient les plus ennuyeux que Gekko ai jamais vu. Elle fila donc à l'anglaise, une fois de plus. Il faisait un peu froid mais aujourd'hui elle avait envie d'aller faire un tour du côté de la plage.

Le ciel était dégagé, aucun nuage ne semblaient vouloir s'attarder dans ce coin là du ciel. Sa couleur bleu grise le rendait comme irréel. Le sable clair, blanc et fin crissait sous les semelles de ses chaussures.
Elle décida donc de les enlever. Pieds nus, les chaussures à la mains et le jean remontais à mi mollet, elle marcha jusqu'à atteindre l'eau glacée et salée.
Son pull de laine écru lui tenait tout juste chaud. Regardant l'horizon, elle se demandait si, c'était le ciel qui se reflétait dans l'étendue d'eau ou si c'était l'inverse. Du coin de l'oeil un mouvement attira son attention dans l'eau, non loin de ses orteils. Remontant les manche de son pull, elle plongea les bras dans l'eau et en sorti, soigneusement tenue avec prudence, un petit bernard-l’ermite se trouvait dans sa paume droite.
Elle l'observa un moment puis remis précautionneusement la petite bête dans l'eau.

Sentant ses extrémités s'engourdir, elle sorti de l'eau froide et marcha le long de la plage. Les grains de sable se collaient sur ses pieds et ses chevilles mais elle n'y prêtait pas vraiment attention.

Au loin, une forme sombre reposait sur le sol, pensant qu'il s'agissait de bois flotté elle continua sa progression sans trop se presser. Mais lorsqu'elle fut plus près elle se rendit compte qu'il s'agissait d'une personne. Allongé sur le ventre, la tête dans le sable, l'inconnu ne bougeait plus.

La jeune fille secoua le corps de cette malheureuse personne comme un prunier en espérant qu'elle se réveille.
Retenant son souffle elle fut soulagé lorsque l’inconnu malmené réagi et sembla reprendre conscience ou se réveiller.